Régulation sur le nouveau génie génétique: Notre Position
En collaboration avec une large alliance d'une soixantaine d'organisations de soutien, le ASGG indique dans une prise de position les lignes rouges à ne pas franchir.
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Basés sur des observations effectuées lors de recherche sur les animaux, les potentiels risques liés à la consommation de plantes transgéniques (PT) sont liés 1) au construit génétique inséré 2) à l'expression de ce construit et 3) aux résidus de pesticides associé aux PT principalement dans les variétés herbicides tolérante et insectes tolérantes.
L’évaluation des PT souffrent de nombreuses insuffisances méthodologiques, analytiques et statistiques qui sont relevées dans un rapport de StopOGM publié en mai 2015.
Ce rapport de 2017 du ministère brésilien du développement agraire, passe en revue les recherches qui montrent des risques pour l'0environnement, la santé ; les impacts agronomique et socio-économique de la culture d'OGM ; il passe aussi en revue toutes les incertitues liées à la transformation génétique dues principalement à notre compréhension lacunaire du fonctionnement du génome.
Transgenic crops hazards and uncertainties: More than 750 studies disregarded by the GMOs regulatory bodies
Souvent présentée comme une technologie précise, la transgénèse est en fait une technique très invasive pour le génome de l'espèce hôte puisque les insertions se font aléatoirement et de manière non contrôlées par le technicien. De ce fait, la régulation ou l'expression des gènes peut se voir modifiée avec des conséquences imprévisibles. Les principaux risques pour la santé concernent :
Le 99% des plantes transgéniques commercialisées aujourd'hui sont des plantes pesticides, soit qu'elles tolèrent un ou plusieurs herbicides et les accumulent soit qu'elles produisent une ou plusieurs toxines insecticides puissantes ou encore les deux à la fois. Cela signifie que les animaux ou les humains qui mangent des PT peuvent être exposés à ces molécules.
Elles accumulent l’herbicide utilisé et les valeurs résiduelles d’herbicide rencontré dans les PT peuvent être bien supérieures aux normes légales suisses (0.05mg/kg) par exemple. En fait très peu d’étude qui quantifient ces résidus sont disponibles. Dans une étude de l’ONG Testbiotech, il a été relevé des concentrations de glyphosate pouvant aller jusqu’à 20mg/kg (soit 400 fois la concentration autorisée en Suisse!) dans du soja transgénique argentin.
La plupart des herbicides sont des perturbateurs endocriniens (PE) (perturbateurs du système hormonal) qui peuvent agir à de très faibles doses. Les hormones étant des messagers chimiques qui permettent le bon fonctionnement du corps depuis la formation du foetus, un grand nombre de pathologies peuvent être dérivées du mal fonctionnement du système hormonal. Les découvertes scientifiques des deux dernières décennies liées à ces molécules ont mis en évidence le lien entre PE et une séries de maladies et de pathologies qui représentent pour certaines un grand problème de santé publique comme l'obésité, le diabète, les maladies cardiaques, les cancers hormono-dépendants comme le cancer de la prostate chez les hommes ou du sein chez les femmes, les problèmes de stérilité ou les malformations.
En ce qui concerne les toxines insecticides Bt, elles ont toujours été présentées comme inoffensives pour l'Homme puisqu'étant des toxines qui visent les insectes. Cependant de récentes études montrent que les toxines Bt peuvent être toxiques pour les cellules humaines et pour les mammifères, qu'elles peuvent déclencher des réactions immunitaires (allergies). En fait le mode d’action des protéines Bt est encore mal connu. L’évaluation des protéines Bt est quant à elle désastreuse (voir rapport StopOGM , chapitre 5). De récentes recherches ont montré la présence de résidus d’herbicides et de protéines Bt associés à la consommation de PT circulant dans le sang de femmes enceintes. Ceci soulève d'importantes questions relatives à la toxicologie liée à la reproduction.