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Brochure d'information de Friends of the Earth (2020) sur les risques des sprays à ARN (en anglais)
Aux États-Unis, les animaux édités génétiquement seront régulés de manière plus stricte. Image : Jordan Confino
Aux États-Unis, les animaux modifiés génétiquement par ajout d’un gène d’un organisme étranger étaient régulés par la Food and Drugs Agency (FDA) et entraient dans la catégorie juridique des « nouveaux médicaments vétérinaires ». Au contraire, tout autre modification du génome des animaux ne faisait l’objet d’aucune régulation spécifique. Les animaux génétiquement modifiés que la FDA envisage d’encadrer demain ne seront plus ceux ayant connu en laboratoire une insertion d’ADN exogène mais tous ceux modifiés génétiquement pour avoir une « altération volontaire » de leur génome, quelle que soit la nature de cette altération.
Les risques et les chances du forçage génétique doivent être correctement évaluées Image : Shutterstock
Le forçage génétique est une des nouvelles techniques de génie génétique dont une des applications est d’accélérer la propagation de gènes artificiels au sein d'une population. Cette capacité à modifier génétiquement des organismes vivant en milieu naturel soulève des questions d’éthique, de risque et de biosécurité. Le rapport récemment publié par le Comité fédéral d'éthique pour la biotechnologie non humaine (CENH) traite de ces questions éthiques et formule des recommandations.
La prochaine législature devra prendre des décisions importantes concernant l’utilisation du génie génétique dans l'agriculture et l'alimentation. Premièrement, une proposition de réglementation des nouvelles techniques de modification génétiques (NTMG) - telle que l’édition génomique avec l’aide de ciseaux moléculaire du type CRISPR/CAS – sera proposée au Parlement au printemps 2020. Deuxièmement, le moratoire sur la culture commerciales d’OGM expirera en 2021. Le Parlement devra décider si abandonner le statut « Sans OGM » de la Suisse ou le conserver.
L’Alliance suisse pour une agriculture sans génie génétique (ASGG) a voulu connaître la position des différents candidat(e)s au Conseil national et au Conseil des Etats sur ces questions et leur a envoyé un questionnaire.
Les conséquences de la propagation de séquences d’ADN artificielles dans des populations de moustiques ne sont pas connues. Photo: clipdealer
Au Brésil, des centaines de milliers de moustiques génétiquement modifiés ont été disséminés chaque semaine pendant deux ans dans le cadre d'un projet expérimental. Le but de l'expérience était de décimer les populations locales de moustiques tigres afin de réduire le nombre d'infections à la dengue et au zika. Les moustiques GM contenaient un programme génétique censé faire mourir leurs descendants. Mais certains descendants ont survécu et des gènes artificiels se répandent maintenant dans les populations naturelles de moustiques.
Au lieu d'étiqueter les produits individuels comme étant exempts d'OGM, la Suisse devrait de plus en plus faire de la publicité pour son agriculture de qualité sans OGM. Image : Clipdealer
La Confédération prévoit d'apporter des modifications à la législation sur les aliments. Les ordonnances correspondantes ont été envoyées pour consultation en mai 2019. Étant donné que les modifications concernent également l’utilisation du génie génétique dans la production de denrées alimentaires, l'Alliance suisse pour une agriculture sans génie génétique (ASGG) a publié une prise de position sur le sujet.
La fondation TA-SWISS est un centre de compétences des Académies suisses des sciences qui exprime des recommandations sur l’utilisation des nouvelles technologies. Elle a présenté cette semaine le résumé de son étude scientifique sur les opportunités et les risques de l’édition génomique. Ce résumé s'adresse à un large public et contient les résultats les plus importants de l'étude, d'une part, et les recommandations du comité de direction de TA-SWISS, d'autre part. La présente étude a été réalisée par une équipe de projet interdisciplinaire dirigée par le Dr Erich Griessler et Alexander Lang de l'Institut des hautes études (IHS) de Vienne.